vendredi 16 août 2013

Sus aux requins: révolution!

 



Lu ce matin dans la presse qu'une dame s'est fait arracher un bras par un requin à Hawaï pendant qu'elle prenait son bain dans la Grande Bleue.

Un témoin raconte: «Nous avons entendu un cri qui venait de la mer, un cri impressionnant».

C'est terrifiant. La mer se met à gueuler. Pourtant je me rappelle quand je regardais "Le Grand Bleu" que tout n'avait l'air que quiétude et volupté dans les fonds marins.

Salopard de requin. On ne sait pas dans quel état se trouve la victime. On espère qu'il lui reste encore l'autre bras et qu'elle pourra manger encore du bon chocolat suisse car tout le monde sait que "pas de bras, pas de chocolat".

Moi aussi j'ai envie de gueuler parce j'évolue dans un monde truffé de requins. Des gros, des petits, des beaux, des pas beaux, des cons, des intelligents.

Je suis en train de compulser mes assurances ce matin car je vais devoir partir à l'étranger. Il me faut une assurance annulation et rapatriement et je me rends compte que je n'ai pas cela alors que je paie un saladier pour des assurances de toutes sortes. Les assureurs sont des requins. Il faut toujours souscrire à des trucs improbables, relire les contrats et les conditions souvent illisibles à l'oeil nu car écrites en caractères minuscules. Bientôt, quand on ira aux toilettes, il faudra une assurance "dégâts d'eau" car on ne sait jamais au moment où on tire la chasse si la moitié de l'immeuble ne va pas nous arriver sur la tronche.

Les banquiers ont aussi des gueules de requins. On dépose son pognon sur des comptes en banque qui ne rapportent bientôt plus rien. Les taux d'intérêts sont ridicules et puis nous ne sommes même pas sûrs que notre argent est en sécurité. J'ai rencontré un Chypriote hier qui m'a décrit avec les mains (je ne comprends pas sa langue) les agissements de sa banque. Je suis presque tombée en dépression en l'écoutant et me suis demandée toute la nuit si je n'avais pas intérêt à déposer mes liasses de billets dans un oreiller, comme feue mon arrière-grande tante Augustine de la Motte du Dessus. Le Chypriote gesticulait tellement sur le passage pour piétons quand il me racontait tout cela que tout le monde a crû qu'il faisait la circulation et nous avons assisté à des scènes apocalyptiques de conducteurs complètement déphasés au volant de leurs voitures.

Les employeurs peuvent également être des requins. Avec de grandes dents pointues. Ils nous pressent comme des citrons. Cela ne m'étonne pas que les gens pètent les plombs les uns après les autres sur leurs lieux de travail. Même les psychologues et les psychiatres ingurgitent des petites pilules roses, n'en pouvant plus d'écouter les jérémiades de ces nouveaux dépressifs, "les burn-outés".

Je regarde mes bras ce matin. Ils sont encore accrochés au tronc. C'est un miracle dans cette jungle de requins. Je suis vivante et entière. Peut-être qu'il me manque quelques neurones mais cela est dû à une consommation de bières particulièrement élevée en ces temps de grandes chaleurs estivales. Mais j'arrive encore à réfléchir et à m'indigner. N'est-ce pas monsieur Hessel?

J'ai aussi des mains au bout de mes bras, ce qui est plutôt pratique pour foutre des claques.

C'est décidé, dès maintenant je vais donner des coups de mains (entendez par là des claques sonnantes) à quelques requins à grande gueule. Je vais leur arracher leurs nageoires. Je commencerai par la nageoire dorsale, je passerai ensuite par la nageoire caudale puis par la nageoire anale (aïiiiiiieeeee) et terminerai par les nageoires pelvienne et pectorale.

Cela va saigner, je vous le garantis. Et ça va gueuler.

La révolution contre les requins est lancée dès ce vendredi 16 août 2013. Il faut arrêter de nous prendre pour des cons de baigneurs qui ne savent pas nager dans cette société de pourris.

Le requin scie aura un traitement très spécial car pour lui, je vais utiliser ma tronçonneuse de compétition, celle à 10 vitesses. Il faut savoir faire souffrir ses victimes avec délectation.

Sus aux requins de toutes sortes!




P.S 1. Suite à la publication de cet article, notre ami Ben, fervent défenseur des requins, nous a expliqué avec emphase que la population des requins diminue au fond des océans et que cela va poser un réel problème car ils sont au sommet de la chaîne alimentaire et représentent de ce fait de véritables régulateurs de la vie aquatique. Nous avons dû spécifier à notre ami Ben que nous n'allions pas éradiquer les fonds marins. 

Le numéro de compte pour l'Association de défense des vrais requins est le suivant.
10-578947-4 avec mention: "Sauvons les vrais requins"

Merci de votre générosité. 

P.S. 2: Suite à la publication de cet article, Hobbes, de son petit nom Thomas, qui a dit une fois: "l'homme est un loup pour l'homme" vient de m'appeler de l'au-delà avec son Samgung S4 pour rectifier ses propos ainsi: "l'homme est un requin pour l'homme". 
Nous le remercions de sa précieuse contribution. J'aime bien Hobbes. Quand il faisait de la course à pied (les 20 km de Lausanne), j'allais toujours l'encourager sur le parcours en criant: "Hobbes, Hobbes, Hop, Hop". 





jeudi 8 août 2013

Nos amies les bêtes

J'ai souvent ici un ton caustique et ironique sur le monde qui nous entoure. (pas aujourd'hui)

Pourtant, il y a une chose dont je suis sûre, c'est que nos compagnons à quatre pattes représentent pour toutes et tous de véritables animaux de compagnie.
Souvent nos petites bêtes ont bien plus d'intelligence et de sensibilité que les êtres humains qui nous entourent. Heureusement ou malheureusement.

Qui de nous n'a pas apprécié de serrer contre lui une petite boule de poils le soir venu, après une journée de travail éreintante où tout le monde nous a cassé les pieds?
Il est vrai que nos amies les bêtes demandent de l'affection et de l'attention. Mais elles nous accompagnent pendant de longues périodes de nos existences.

Hier, notre petite chatte, Mlle S., est partie en s'endormant doucement. Elle avait 17 ans.

Elle discutait tous les matins avec le patron de la maison. Le soir venu, elle s'installait devant la télévision pour regarder le TJ. Elle aimait bien les matchs de tennis aussi, surtout Federer bien sûr. Elle n'aimait pas trop Alain Rebetez et sa figure de clown commentant la politique suisse devant le palais fédéral. Il lui faisait peur avec ses mimiques.

Elle venait également se blottir sur le duvet la nuit venue. Elle nous racontait des histoires, elles mettaient des poils partout, elle ronronnait quand elle était contente.

Hier, elle est partie sous d'autres cieux laissant toute une famille désemparée.
Elle a vécu ses derniers instants dignement et elle repose maintenant dans un endroit idyllique, tout près des sapins et des montagnes.

Aujourd'hui, moi je suis triste. Mais c'est ainsi. On a vécu de belles années ensemble. 17 ans, c'est long pour une belle histoire et c'est trop court aussi.

Il paraît que les chats de la dame du Nord, Moumoune et Nefertiti, ont bien pensé à elle quand elle s'est endormie.
Entre chats, on se comprend et on se tient les pattes quand il y a des coups durs.

Chalut...
Snirf...
Je vous serre la patte...